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Entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le nombre de connexions cellulaires en Afrique a augmenté de 32,5%* (Wireless Intelligence – Panorama trimestriel du monde, Premier Trimestre 2009), faisant du continent la région à plus forte croissance mobile au monde et faisant passer le nombre total de connexions à plus de 400 millions.p>Entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le nombre de connexions cellulaires en Afrique a augmenté de 32,5%* (Wireless Intelligence – Panorama trimestriel du monde, Premier Trimestre 2009), faisant du continent la région à plus forte croissance mobile au monde et faisant passer le nombre total de connexions à plus de 400 millions.

Cette croissance, et le potentiel d’augmentation de pénétration pour le mobile, fait de l’Afrique un environnement hautement concurrentiel et une opportunité significative pour les nombreux opérateurs sans fil du continent.
Mais cette opportunité ne va pas sans problèmes potentiels, dont la sécurité mobile. La question a gagné en importance pour les opérateurs mobiles autant que pour les législateurs partout dans le monde, mais en Afrique, où le secteur des télécoms avance plus rapidement qu’ailleurs, les problèmes de sécurité augmentent à un rythme effréné. Les opérateurs se préoccupent ainsi de protéger leurs abonnés sans fil du vol d’appareils, de la fraude, des pourriels, de l’usurpation d’adresse IP, du flooding, et des attaques virales.


Communication primaire
Une vaste gamme d’outils de communication est disponible dans le monde développé, plus riche : on peut compter sur les lignes téléphoniques fixes, l’Internet à haut débit, aussi bien chez soi que sur son lieu de travail, et, de plus en plus, sur son téléphone mobile. Nous disposons d’outils de communication comme Twitter, IM et les courriers électroniques mobiles, et Internet est un mode de communication employé pour des pans critiques de notre existence, comme la banque ou le système de santé.
Cependant, pour les personnes vivant en Afrique, le téléphone mobile est bien souvent le premier outil de communication, et, dans certains cas, le seul. L’appareil revêt une très grande importance aux yeux de ces utilisateurs. Et lorsque le téléphone mobile devient le seul outil de communication disponible, il devient encore plus pressant pour l’opérateur de protéger l’appareil et l’utilisateur des problèmes de sécurité.
En raison de sa nature de moyen de communication prépondérant – devant des services Internet fiables et disponibles – la banque et les paiements sur mobile ont plus rapidement gagné en popularité en Afrique qu’aux Etats-Unis ou qu’au Royaume-Uni – marchés auxquels ils étaient destinés à l’origine. Cependant, si ces services présentent de belles probabilités de multiplication pour la criminalité mobile, ils se trouvent aussi au cœur des inquiétudes des opérateurs mobiles.
Les téléphones mobiles étant de plus en plus employés pour accéder à des données privées et importantes, les utilisateurs peuvent devenir la cible de spammeurs et d’usurpateurs d’identité, à l’instar des messages électroniques frauduleux reçus par des utilisateurs de services bancaires en ligne.


Le rôle clé des filtres
de contenu et anti-spam

Les opérateurs répondent actuellement aux défis importants des menaces mobiles en mettant en place des systèmes anti-spam et de filtre qui identifient et bloquent les pourriels.
La technologie anti-spam permet de se prémunir contre toutes les formes d’abus, et les opérateurs peuvent alors protéger leurs réseaux, leurs abonnés et leurs revenus. Lors de l’évaluation d’une solution anti-spam, les opérateurs auront à cœur de se pencher sur les fonctions clés suivantes :
La Validation de la Source s’assure que l’abonné ne reçoit de messages que de réseaux partenaires avec lequel son opérateur a un accord, et les messages provenant de réseaux non couverts sont soumis à un contrôle accru.
La Validation du Paramètre d’Adresse s’assure que les messages dans lesquels l’information d’adresse a été falsifiée (usurpation et faux) ne sont pas acceptés par le réseau.
Le Contrôle de Flooding protège les ressources du réseau et protège la qualité de service.
Le Blocage OTA s’assure que les messages binaires qui reprogramment les téléphones mobiles ou les cartes SIM des abonnés ne peuvent être envoyés que par des sources autorisées.
La Prévention de Téléchargement de Virus protège les smartphones, de plus en plus nombreux.
Le Scan de Contenu détecte des modèles dans le contenu textuel d’un message qui indiquent s’il s’agit d’une publicité indésirable, de contenu offensant ou de promotion pour des numéros payants ou autres arnaques financières. 

Rob Mathot, Directeur Régional – Afrique Subsaharienne, Airwide Solutions