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Yves Hupé a tout connu. Le président de Memotec affiche près de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécommunications au niveau exécutif, au cours desquels il a peaufiné ses qualités personnelles et professionnelles dans l’offre de services.p>Yves Hupé a tout connu. Le président de Memotec affiche près de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécommunications au niveau exécutif, au cours desquels il a peaufiné ses qualités personnelles et professionnelles dans l’offre de services.

La solution est la fibre optique à domicile (en anglais Fibre to the home ou FTTH). Elle est déjà bien implantée dans certains pays avec des clients bénéficiant chez eux d’un débit de100 Mbit/s.
Ailleurs, des fournisseurs essaient de tirer profit des dernières années de vie de leurs réseaux cuivre, mais ils ne parviennent qu’à obtenir des débits avoisinant les 50 Mbit/s, ce qui est largement insuffisant pour satisfaire la demande des clients dans les prochaines années. Amener la fibre optique dans chaque foyer n’est pas difficile – mais le creusement des tranchées est coûteux. Il devra néanmoins se faire tôt ou tard si les compagnies de télécommunications ne veulent pas voir les câblo-opérateurs leur rafler leur activité.
L’étape qui s’avère particulièrement difficile est celle où le câbleur se retrouve enfin dans l’immeuble.
En Amérique, où la fibre optique est dans certaines régions majoritaire, le parc de logements, constitué à plus de 70 % de maisons unifamiliales, ne pose pas de problème majeur. En Europe, en revanche, 3 personnes sur 4 vivent dans des appartements ou des maisons alignées (désignés sous le nom d’unités d’habitations multiples) beaucoup plus difficiles à connecter à la fibre optique.
Avant, raccorder ces immeubles au téléphone était chose aisée. Il fallait d’abord un câble d’embranchement à paires multiples ou un câble souterrain dont on reliait l’extrémité à un point de raccordement puis un câble à deux ou trois paires allant à chaque habitation ou, pour les immeubles plus grands, un câble relié à un point de raccordement (généralement au sous-sol). Ensuite, on utilisait un câble montant à paires multiples relié à un point de raccordement à chaque étage et enfin de courts câbles dans chaque habitation.
Dans les nouveaux immeubles, les câbles étaient cachés dans des colonnes montantes ou des conduits ou des réseaux de gaines. Dans des immeubles plus anciens, ils couraient le long des escaliers et des plinthes et traversaient les dormants de porte, etc.


Un nouveau scénario
Mais revenons au présent. Il nous faut aujourd’hui ou dans un proche avenir fournir à chaque habitation des débits de 50 ou 100 Mbit/s, voire d’1Gbit/s. Nous pourrions utiliser un câble de catégorie 5 ou 6 qu’il faudra veiller à ne pas éloigner de plus de 90 mètres des éléments électroniques en bout de la connexion optique.
Cette option a également le désavantage de devoir placer les équipements électroniques de télécommunications dans le sous-sol et de les alimenter en courant – certainement par le biais d’une unité d’alimentation permanente de secours utilisant une batterie.
Une bien meilleure solution consiste à acheminer la fibre optique dans chaque habitation de l’immeuble – mais jusqu’à présent cela s’est avéré difficile et coûteux.
Tout d’abord, l’immeuble doit faire l’objet d’un examen ; toutes les voies que va prendre la fibre optique doivent être déterminées et mesurées avec une extrême précision.
Cet examen doit être communiqué au bureau et au service des achats. Une « commande spéciale » doit être effectuée auprès d’un fabricant de fibre optique et des câbles de la longueur voulue devront être fabriqués.
Il faut compter environ trois à quatre semaines avant que les câbles ne soient disponibles et que le travail ne soit attribué à un technicien sur site.
Le technicien sur site peut également, précautionneusement, en partant du sous-sol, installer à chaque étage les colonnes montantes destinées aux fibres optiques ; puis, à chaque étage, aménager des points de raccordement et, à partir de là, faire courir des câbles de fibre optique plus courts dans chaque habitation.
Tout ceci avec le plus grand soin car les fibres optiques classiques ne peuvent être malmenées comme peuvent l’être les câbles cuivre. En effet, il n’est pas question, notamment, de leur faire subir des courbures à angle droit ou de les agrafer aux plinthes. En d’autres termes, la fibre optique s’accommode mal des méthodes de travail habituelles des techniciens sur site.
Il faudra soit confier l’ensemble du travail à un technicien spécialisé dans le raccordement des fibres - donc cher - soit, une fois les câbles tirés, faire venir quelqu’un pour raccorder toutes les fibres optiques au point de raccordement situé au sous-sol, à ceux placés aux étages ainsi que dans les habitations des clients. Cela veut dire souvent plus d’une centaine de raccordements. Une procédure longue et très coûteuse – d’autant plus que ces raccordements devront tous être testés.
Ainsi, raccorder une unité d’habitations multiples à la fibre optique s’est avéré jusqu’à présent une activité très coûteuse. Cela, bien évidemment, avant le récent lancement par ADC Krone de son système de raccordement par modules plug and play.
Le nouveau système de raccordement destiné aux unités d’habitations multiples repose sur une fibre optique développée par l’armée qui peut non seulement être agrafée aux plinthes et chambranles sans dommage, coudée en fonction des divers angles droits présents dans les immeubles (il faut compter, en moyenne, 15 angles pour chaque passage horizontal), mais aussi résister aux passages incessants d’un char d’assaut sans subir ni dommage ni dégradation de signal.
Mais la véritable « pièce de résistance », ce sont les points de raccordement (appelés hubs ou terminaux de raccordement) comprenant un enrouleur intégré caché, doté d’un câble avec terminaison de 30, 60 ou 90 mètres à tirer jusqu’au point de raccordement précédent.
En fait, il n’y a que quatre composants et, même en comptant les différentes longueurs de fibre optique, seulement neuf possibilités, qui peuvent toutes tenir dans le fourgon du technicien.
Ainsi donc, pourvu de ces neuf variantes en quantité suffisante, le câbleur peut entrer en action sur le site. L’inspection du site n’est plus nécessaire et plus besoin d’attendre quatre semaines que des fibres optiques adéquates soient fabriquées.
Dans ce nouveau scénario, tout est beaucoup plus simple.
Un hub de raccordement est installé dans le sous-sol ou près le point d’entrée externe de la fibre optique. Ce dispositif peut être complété par une embase externe pour atteindre le coffret de raccordement externe ou, en option, par des boîtiers d’épissure destinés à recevoir les extrémités de la fibre optique externe. Ensuite, tout est plug and play.
A chaque étage, un terminal de raccordement est fixé au mur. Derrière le boîtier de connexion actif se trouve un enrouleur contenant un câble fibre optique 12 ou 24 brins pouvant atteindre 200 mètres avec un connecteur MT multifibres.
Le câbleur prend assez de câble et va le relier au hub de raccordement situé dans le sous-sol (pour les travaux plus importants, il se sert d’un collecteur situé à un étage supérieur). Une fois le câble tiré, il le connecte tout simplement au hub et revient sur ses pas en agrafant ou en faisant passer le câble montant dans des goulottes, le long des escaliers ou même des murs extérieurs.
De la même manière, dans chaque habitation il installe un terminal optique puis tire une fibre optique dont le bout est prêt pour le raccordement jusqu’au terminal en lagrafant en chemin aux chambranles, plinthes et autres encadrements de porte.
Là encore, il n’a qu’à brancher le second bout de la fibre à un des ports du terminal de raccordement. Enfin, parce que les fibres optiques ont tous été testées préalablement en usine, il ne reste plus qu’à tester les niveaux de signal dans chaque habitation.
Avec cette nouvelle approche, toute la procédure est tout aussi simple qu’avec les bons vieux câbles cuivre. Simple, solide, durable et beaucoup moins coûteux que le raccordement fibre existant.


Beaucoup moins pour beaucoup plus
En adoptant leur système configuré à l’avance, il n’est plus fini les examens préalables et les longs cycles de commandes pour acquérir les fibres optiques adaptées.
Le seul raccordement nécessaire est celui effectué dans le coffret de raccordement externe ou dans l’unité de raccordement et qui concerne lextrémité du câble d’alimentation externe ; il est ainsi inutile de faire appel aux services coûteux d’un technicien pour venir raccorder des centaines de fibres à chaque étage et habitation.
Les coûts des composants sont moindres car il n’y en a que neuf et le câbleur peut les transporter dans son fourgon. Aux Etats-Unis, des informations venant de plusieurs opérateurs de télécommunications indiquent une réduction des coûts de 60 %. Pour conclure, il est à souligner une fiabilité des équipements constatée aussi bien sur le central que chez l’utilisateur. 

Carsten Storbeck, directeur de la gestion de produits chez ADC Krone

Ailleurs, des fournisseurs essaient de tirer profit des dernières années de vie de leurs réseaux cuivre, mais ils ne parviennent qu’à obtenir des débits avoisinant les 50 Mbit/s, ce qui est largement insuffisant pour satisfaire la demande des clients dans les prochaines années. Amener la fibre optique dans chaque foyer n’est pas difficile – mais le creusement des tranchées est coûteux. Il devra néanmoins se faire tôt ou tard si les compagnies de télécommunications ne veulent pas voir les câblo-opérateurs leur rafler leur activité.
L’étape qui s’avère particulièrement difficile est celle où le câbleur se retrouve enfin dans l’immeuble.
En Amérique, où la fibre optique est dans certaines régions majoritaire, le parc de logements, constitué à plus de 70 % de maisons unifamiliales, ne pose pas de problème majeur. En Europe, en revanche, 3 personnes sur 4 vivent dans des appartements ou des maisons alignées (désignés sous le nom d’unités d’habitations multiples) beaucoup plus difficiles à connecter à la fibre optique.
Avant, raccorder ces immeubles au téléphone était chose aisée. Il fallait d’abord un câble d’embranchement à paires multiples ou un câble souterrain dont on reliait l’extrémité à un point de raccordement puis un câble à deux ou trois paires allant à chaque habitation ou, pour les immeubles plus grands, un câble relié à un point de raccordement (généralement au sous-sol). Ensuite, on utilisait un câble montant à paires multiples relié à un point de raccordement à chaque étage et enfin de courts câbles dans chaque habitation.
Dans les nouveaux immeubles, les câbles étaient cachés dans des colonnes montantes ou des conduits ou des réseaux de gaines. Dans des immeubles plus anciens, ils couraient le long des escaliers et des plinthes et traversaient les dormants de porte, etc.


Un nouveau scénario
Mais revenons au présent. Il nous faut aujourd’hui ou dans un proche avenir fournir à chaque habitation des débits de 50 ou 100 Mbit/s, voire d’1Gbit/s. Nous pourrions utiliser un câble de catégorie 5 ou 6 qu’il faudra veiller à ne pas éloigner de plus de 90 mètres des éléments électroniques en bout de la connexion optique.
Cette option a également le désavantage de devoir placer les équipements électroniques de télécommunications dans le sous-sol et de les alimenter en courant – certainement par le biais d’une unité d’alimentation permanente de secours utilisant une batterie.
Une bien meilleure solution consiste à acheminer la fibre optique dans chaque habitation de l’immeuble – mais jusqu’à présent cela s’est avéré difficile et coûteux.
Tout d’abord, l’immeuble doit faire l’objet d’un examen ; toutes les voies que va prendre la fibre optique doivent être déterminées et mesurées avec une extrême précision.
Cet examen doit être communiqué au bureau et au service des achats. Une « commande spéciale » doit être effectuée auprès d’un fabricant de fibre optique et des câbles de la longueur voulue devront être fabriqués.
Il faut compter environ trois à quatre semaines avant que les câbles ne soient disponibles et que le travail ne soit attribué à un technicien sur site.
Le technicien sur site peut également, précautionneusement, en partant du sous-sol, installer à chaque étage les colonnes montantes destinées aux fibres optiques ; puis, à chaque étage, aménager des points de raccordement et, à partir de là, faire courir des câbles de fibre optique plus courts dans chaque habitation.
Tout ceci avec le plus grand soin car les fibres optiques classiques ne peuvent être malmenées comme peuvent l’être les câbles cuivre. En effet, il n’est pas question, notamment, de leur faire subir des courbures à angle droit ou de les agrafer aux plinthes. En d’autres termes, la fibre optique s’accommode mal des méthodes de travail habituelles des techniciens sur site.
Il faudra soit confier l’ensemble du travail à un technicien spécialisé dans le raccordement des fibres - donc cher - soit, une fois les câbles tirés, faire venir quelqu’un pour raccorder toutes les fibres optiques au point de raccordement situé au sous-sol, à ceux placés aux étages ainsi que dans les habitations des clients. Cela veut dire souvent plus d’une centaine de raccordements. Une procédure longue et très coûteuse – d’autant plus que ces raccordements devront tous être testés.
Ainsi, raccorder une unité d’habitations multiples à la fibre optique s’est avéré jusqu’à présent une activité très coûteuse. Cela, bien évidemment, avant le récent lancement par ADC Krone de son système de raccordement par modules plug and play.
Le nouveau système de raccordement destiné aux unités d’habitations multiples repose sur une fibre optique développée par l’armée qui peut non seulement être agrafée aux plinthes et chambranles sans dommage, coudée en fonction des divers angles droits présents dans les immeubles (il faut compter, en moyenne, 15 angles pour chaque passage horizontal), mais aussi résister aux passages incessants d’un char d’assaut sans subir ni dommage ni dégradation de signal.
Mais la véritable « pièce de résistance », ce sont les points de raccordement (appelés hubs ou terminaux de raccordement) comprenant un enrouleur intégré caché, doté d’un câble avec terminaison de 30, 60 ou 90 mètres à tirer jusqu’au point de raccordement précédent.
En fait, il n’y a que quatre composants et, même en comptant les différentes longueurs de fibre optique, seulement neuf possibilités, qui peuvent toutes tenir dans le fourgon du technicien.
Ainsi donc, pourvu de ces neuf variantes en quantité suffisante, le câbleur peut entrer en action sur le site. L’inspection du site n’est plus nécessaire et plus besoin d’attendre quatre semaines que des fibres optiques adéquates soient fabriquées.
Dans ce nouveau scénario, tout est beaucoup plus simple.
Un hub de raccordement est installé dans le sous-sol ou près le point d’entrée externe de la fibre optique. Ce dispositif peut être complété par une embase externe pour atteindre le coffret de raccordement externe ou, en option, par des boîtiers d’épissure destinés à recevoir les extrémités de la fibre optique externe. Ensuite, tout est plug and play.
A chaque étage, un terminal de raccordement est fixé au mur. Derrière le boîtier de connexion actif se trouve un enrouleur contenant un câble fibre optique 12 ou 24 brins pouvant atteindre 200 mètres avec un connecteur MT multifibres.
Le câbleur prend assez de câble et va le relier au hub de raccordement situé dans le sous-sol (pour les travaux plus importants, il se sert d’un collecteur situé à un étage supérieur). Une fois le câble tiré, il le connecte tout simplement au hub et revient sur ses pas en agrafant ou en faisant passer le câble montant dans des goulottes, le long des escaliers ou même des murs extérieurs.
De la même manière, dans chaque habitation il installe un terminal optique puis tire une fibre optique dont le bout est prêt pour le raccordement jusqu’au terminal en lagrafant en chemin aux chambranles, plinthes et autres encadrements de porte.
Là encore, il n’a qu’à brancher le second bout de la fibre à un des ports du terminal de raccordement. Enfin, parce que les fibres optiques ont tous été testées préalablement en usine, il ne reste plus qu’à tester les niveaux de signal dans chaque habitation.
Avec cette nouvelle approche, toute la procédure est tout aussi simple qu’avec les bons vieux câbles cuivre. Simple, solide, durable et beaucoup moins coûteux que le raccordement fibre existant.


Beaucoup moins pour beaucoup plus
En adoptant leur système configuré à l’avance, il n’est plus fini les examens préalables et les longs cycles de commandes pour acquérir les fibres optiques adaptées.
Le seul raccordement nécessaire est celui effectué dans le coffret de raccordement externe ou dans l’unité de raccordement et qui concerne lextrémité du câble d’alimentation externe ; il est ainsi inutile de faire appel aux services coûteux d’un technicien pour venir raccorder des centaines de fibres à chaque étage et habitation.
Les coûts des composants sont moindres car il n’y en a que neuf et le câbleur peut les transporter dans son fourgon. Aux Etats-Unis, des informations venant de plusieurs opérateurs de télécommunications indiquent une réduction des coûts de 60 %. Pour conclure, il est à souligner une fiabilité des équipements constatée aussi bien sur le central que chez l’utilisateur. 

Carsten Storbeck, directeur de la gestion de produits chez ADC Krone

IMPACT (International Multilateral Partnership against Cyber Threats) a installé son Centre dalerte mondial à Cyberjaya (Malaisie) au début de cette année, se dotant ainsi du système international le plus avancé en matière de cybersécurité, qui offre la possibilité de repérer rapidement les cybermenaces et de prendre les mesures de protection qui simposent.p>IMPACT (International Multilateral Partnership against Cyber Threats) a installé son Centre dalerte mondial à Cyberjaya (Malaisie) au début de cette année, se dotant ainsi du système international le plus avancé en matière de cybersécurité, qui offre la possibilité de repérer rapidement les cybermenaces et de prendre les mesures de protection qui simposent.

Dans cette période économique tourmentée, les grandes avancées dans l’adoption technologique de nouveaux services sont rares, voire uniques.p>Dans cette période économique tourmentée, les grandes avancées dans l’adoption technologique de nouveaux services sont rares, voire uniques.

QUANTUM LEAPS IN technology adoption of new services are rare. But the news that IPTV subscribers worldwide had now topped 21mn, reflecting a growth of 45 per cent across 2008, comes into this category and this could be just the right time for operators across Africa to start to embrace this growing application.p>QUANTUM LEAPS IN technology adoption of new services are rare. But the news that IPTV subscribers worldwide had now topped 21mn, reflecting a growth of 45 per cent across 2008, comes into this category and this could be just the right time for operators across Africa to start to embrace this growing application.

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